Selon les théologiens, l’Étoile qu’ont suivi les Rois-Mages venus de l’Orient n’apparaît que pour mieux « signer » la naissance de l’enfant-Christ. D’après le Nouveau Testament de la Bible (Matth. II, 2), ces trois rois : Melchior, Balthazar et Gaspard, apportèrent en cadeaux à l’Enfant Jésus l’or, l’encens et la myrrhe.  Chaque personnage est aussi lié à un symbole de la Kabbale : la myrrhe à Binah, l’éternité; l’or à Tiphéreth, la lumière; et l’encens à Hessed, la dévotion.

L’étoile qui apparut aux mages ainsi qu’aux bergers et qui conduisit ces monarques à Bethléem où Jésus était né, fournit la matière à bien des conjectures. Quelques anciens auteurs ont cru qu’il s’agissait d’un astre nouveau, créé par Dieu pour annoncer aux hommes la venue du Messie. D’autres affirmèrent que c’était une espèce de comète apparue extraordinairement dans l’air. D’autres ont avancé que c’était un ange revêtu d’un corps lumineux, en forme d’étoile, qui par son mouvement dirigé du côté de la Judée, ferait naître aux mages l’envie de le suivre, et de chercher ce qu’il désignait. Plusieurs Pères de l’Église chrétienne ont appuyé ce sentiment, fondé sur ce que cet astre paraissait intelligent et raisonnable, paraissant et disparaissant, s’arrêtant et s’avançant selon qu’il était nécessaire pour conduire les mages au lieu qu’il fallait.

On ne convient toujours pas du temps auquel l’étoile est apparue réellement aux mages. Plusieurs croient qu’elle fit son apparition deux ans avant la naissance de Jésus-Christ, et que les mages se sont mis en marche aussitôt qu’elle parut. D’autres veulent croire qu’elle ne se soit levée qu’au moment de la naissance de Jésus ; d’autres encore font arriver les rois mages 13 jours après cette naissance. Nous avons le choix…

Mais, au fond, qu’importe son origine, l’étoile reste un symbole lumineux qui ajoute à la magie de Noël. Aussi, dans plus d’une famille, on ne songerait jamais à décorer le sapin des Fêtes sans coiffer son sommet d’une brillante étoile.